La propreté des chambres des patients, des salles de soins ou d’opération, l’hygiène à l’hôpital, c’est lui ! Qu’il s’agisse d’un agent de nettoyage biologique, d’entretien ou d’un agent d’entretien polyvalent, il doit également appliquer toutes les mesures préventives pour lutter contre les maladies nosocomiales. Selon sa grille d’index, l’agent de nettoyage commence sa carrière avec 1527 euros bruts mensuels et la termine par un traitement de 1719 euros (classe normale). Depuis 2007, il est intégré dans le même corps que les soignants, ce qui favorise les ponts : avec 8 ans d’expérience professionnelle, ASH peut devenir aidants dans le cadre de la formation continue et de la validation de l’expérience acquise (VAE). L’ASH en contact avec les patients appartient à la catégorie « active » qui, en théorie, ouvre ses droits à la retraite à l’âge de 57 ans. Mais il doit aussi, comme tous les agents travailleurs hospitaliers, valider entre 167 et 172 trimestres pour prendre sa retraite à plein taux. Un seuil difficile à atteindre à 57 ans. Certains choisissent encore de partir, avec un pénalité. C’est ce qu’on appelle la décote (diminution définitive de la future pension). Depuis 1963, la Retraite complémentaire des Hospitaliers (dont le C.G.O.S est l’association d’abonnés) offre une solution pour limiter cette diminution annoncée du revenu de retraite. Tout a été conçu pour que vous puissiez cotiser sans heurts pendant votre vie active, quel que soit votre revenu, pour être un supplément de revenu à la retraite. Le système est flexible et transparent : en cas de problème de flux de trésorerie, vous pouvez suspendre temporairement vos cotisations, puis les reprendre ou même modifier les taux (y compris la diminuer) sans frais ni pénalités ! Dans l’hôpital, le responsable du service hospitalier (ASH) est responsable de la propreté des locaux : il nettoie les chambres, les salles de bains, les salles de soins, les salles d’opération et les véhicules sanitaires. Il doit respecter les mesures d’hygiène et de prévention de la biocontamination.
Depuis 2007, les ASH font partie du « Corps of Healthcare Assistors and Qualified Officiers des services hospitaliers de la fonction publique de l’hôpital ». Les deux métiers ont été réunis pour favoriser les ponts entre eux. Après 8 ans d’expérience professionnelle (décret du 3 août 2007), ASH a la possibilité de suivre une formation pour devenir soignants, dans le cadre d’une Validation de l’Expérience Acquise (VAE). Cette formation consiste essentiellement en un stage de six mois. Il est financé par l’hôpital dans le cadre de la formation continue. Une fois la formation validée, les ASH ont le rang de stagiaire aidant et reçoivent la rémunération correspondant à l’échelon de première année de la catégorie normale d’aidants naturels.
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Pour l’ASH, il existe d’autres passerelles vers d’autres professions de l’hôpital : les travailleurs de la restauration et de l’hôtellerie, l’agent de blanchisserie, l’auxiliaire de garderie, l’aide médicale psychologique, l’agent logistique, le superviseur du nettoyage biologique ou l’ambulancier.
Les agents des services hospitaliers (ASH) en contact avec les patients sont des agents actifs
Aucun diplôme spécifique ne conduit à la profession d’ASH. Il n’y a pas de niveau de diplôme requis au départ. Mais avec un BEP en poche, on peut se permettre d’évoluer plus rapidement sur d’autres postes, comme celui de soignant : en particulier le BEP « carrières sanitaires et sociales », le BEP « bio-services » ou le BEP « hygiène, propreté et environnement ».
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HAS en contact avec les patients sont classés comme Les actifs : ce sont des emplois qui présentent un « risque particulier ou une fatigue exceptionnelle » justifiant la retraite plus tôt que les autres. Ainsi, pour les ASH, l’âge auquel les droits à la retraite sont ouverts est de 57 ans. Mais pour prendre votre retraite à plein taux (75% du salaire de base calculé sur les 6 derniers mois d’activité), vous devez avoir validé entre 167 et 172 trimestres, soit 43 ans de vie active ! Souffrez de dire que pour beaucoup, il est tout à fait impossible mission de valider avec succès un si grand nombre de trimestres à 57 ans ! Ceux qui souhaitent valider le nombre requis de trimestres devront donc travailler plus longtemps. Ceux qui décident, par fatigue ou pour toute autre raison personnelle, de partir malgré tout à 57 ans, souffriront d’un rabais, c’est-à-dire d’une réduction définitive de leur pension de retraite. Pour limiter cette diminution, la Retraite supplémentaire des Hospitalières offre la possibilité de cotiser pendant votre vie active, afin de vous fournir un supplément de revenu à la retraite. Il vous sera alors payé pour toute votre vie. Créé par les hôpitaux hospitaliers, le CRH s’adapte à vos besoins et à vos moyens financiers : vous choisissez votre taux (2,5 %, 3,5 %, 4,5 % ou 5,5 % de votre salaire mensuel brut), vous pouvez suspendre les paiements et les reprendre sans frais ni pénalités. Vous pouvez également modifier les tarifs dans les mêmes conditions.